Qu’est-ce que le monoxyde de carbone et pourquoi nous intoxique-t-il ?

Le CO est un gaz inodore et incolore qui s’échappe lors d’une combustion incomplète (gaz, charbon, mazout, etc.). Dans votre habitation, le CO peut venir de plusieurs endroits. On pense notamment aux appareils de chauffage et de production d’eau chaude.

Le monoxyde de carbone pénètre dans le sang via les voies respiratoires et entrave l’apport en oxygène à vos organes. Votre organisme est alors progressivement asphyxié. Dans les cas les plus graves, la victime perd connaissance et tombe dans le coma avant de décéder.

Chaque année en Belgique, les intoxications au CO sont responsables de quelque 30 à 40 décès et d’un millier d’hospitalisations. On estime que le CO est la première cause de décès par intoxication dans notre pays.

Symptômes et risques

Ce tueur silencieux est très difficile à identifier. C’est la raison pour laquelle d’année en année il fait toujours autant de victimes. En effet, les symptômes d’une intoxication au CO font souvent penser à un début de grippe ou à un simple étourdissement. Il est très facile de passer à côté d’un diagnostic correct.

Les principaux symptômes de l’intoxication au CO sont :

  • maux de tête et vertiges ;
  • nausées ;
  • troubles de la vision, de l’odorat et de l’attention ;
  • douleurs thoraciques, musculaires et abdominales.

Nous vous conseillons de poser votre diagnostic en fonction des circonstances d’apparition des symptômes. Par exemple, si un ou plusieurs membres de votre famille présentent ce genre de symptômes dans un espace précis (une salle de bain équipée d’un chauffe-eau au gaz, par exemple), il y a de grandes chances qu’ils aient été intoxiqués.

Que faire en cas d’intoxication ?

Voici les bons réflexes à avoir pour sauver des vies en cas d’intoxication :

  • aérer la pièce en ouvrant portes et fenêtres ;
  • arrêter les appareils en fonctionnement ;
  • évacuer les occupants des lieux ;
  • si la victime est inconsciente, la sortir du local et la placer en position latérale de sécurité ;
  • contacter le 112.

Si vous devez venir en aide à une victime, ne vous mettez pas en danger et évaluez les risques avant de vous exposer vous-même.

Comment prévenir une intoxication ?

Afin de prévenir les accidents et de garantir votre sécurité ainsi que celle de votre famille :

  • Vérifiez régulièrement l’état de votre chaudière et/ou de votre cheminée.
  • Faites appel à des professionnels pour la pose et l’entretien de vos installations.
  • Assurez une circulation continue de l’air dans les pièces (grille d’aération, fenêtre, etc.).

Vous pouvez également envisager l’installation d’un détecteur de CO dans les pièces à risque. Ces détecteurs sont destinés à suivre le taux de CO dans l’air et à donner un signal d’alarme lorsque la concentration en CO dépasse un seuil donné pendant un certain temps.

Il faut néanmoins rester vigilant, car ces appareils créent une fausse impression de sécurité. Ils ne sont pas infaillibles (fonctionnent sur piles, nécessitent un recalibrage régulier, etc.).

L’entretien régulier de vos appareils de chauffage reste aujourd’hui le meilleur moyen d’éviter d’être victime d’une intoxication au monoxyde de carbone.

 

Source

Dandrifosse

 

À qui vendre ma voiture ?

Vous pouvez vendre votre voiture directement à un particulier ou à un professionnel. Les deux formules ont leurs avantages et leurs inconvénients.  Dans les deux cas, un contrôle technique pour véhicule d’occasion sera nécessaire avant que la voiture ne puisse changer de propriétaire.

Particulier :

  • Généralement plus intéressant sur le plan financier, mais demande aussi plus de temps.
  • Vous devez réellement mettre votre voiture en valeur et son aspect extérieur sera donc important.
  • Les annonces (payantes) sur des sites internet faciliteront la vente, mais vous pouvez bien sûr aussi d’abord tenter votre chance sur les réseaux sociaux.

Professionnel :

  • Simple et rapide, mais le prix obtenu est généralement inférieur.
  • Même si votre voiture ne devra pas forcément être parfaitement en ordre, vérifiez bien son état. Tout marchand de voitures d’occasion cherchera à obtenir le prix le plus bas possible.
  • Si vous vendez votre voiture au concessionnaire auprès duquel vous achetez une nouvelle voiture, négociez d’abord le prix de celle-ci avant d’annoncer que vous voulez vendre l’ancienne pour éviter que le prix de la reprise n’influence la remise.

Des ventes sur parking sont organisées en différents endroits le dimanche matin. Ces ventes rassemblent particuliers et professionnels à la recherche de voitures. Vous toucherez donc un public plus large, mais le prix de vente sera généralement plus faible. Vous devrez en outre maîtriser l’art de la négociation. Enfin, méfiez-vous aussi des escrocs !

 

Comment déterminer le prix ?

Avant toute chose, posez un diagnostic de l’état de la voiture en faisant éventuellement appel à un garagiste. Faites réparer les petits défauts si et seulement si cela a une influence positive sur le prix que vous pourrez en retirer. La valeur de votre voiture dépendra de très nombreux facteurs :

  • Marque, modèle, cylindrée
  • Âge (année de mise en circulation)
  • Kilométrage
  • État de la voiture et options
  • Premier propriétaire ou non
  • Nombre d’accidents
  • Type de moteur (diesel, essence, …)

Faites attention aux détails quand vous vendez une voiture : nettoyez l’intérieur et l’extérieur, éliminez les petites griffes avec un peu de polish, réparez les petits défauts, … N’oubliez pas non plus que des photos de qualité pourront faire des miracles.

 

De quels documents ai-je besoin à la revente ?

Vous devez toujours disposer des documents suivants :

  • facture reprenant les données suivantes :
    • date de la vente
    • noms et adresses des acheteurs et vendeurs précédents
    • prix et conditions de paiement
    • caractéristiques de la voiture : marque, modèle, année de construction, cylindrée, puissance (kW), modèle de carrosserie, numéro de châssis, date de première mise en circulation, kilométrage au compteur et date de livraison
    • garantie de vente
    • prix de la reprise
  • demande d’immatriculation d’un véhicule (formulaire rose – valable deux mois. Si votre voiture n’est pas vendue dans les deux mois, vous devrez à nouveau la faire passer au contrôle technique)
  • certificat de conformité
  • certificat de contrôle
  • rapport d’occasion
  • Car-Pass avec historique kilométrique du véhicule

Bonne chance pour la vente de votre voiture !

 

Source

AG insurance

Vous souhaitez investir votre argent dans un portefeuille bien diversifié ? Vous êtes en outre sensible à l’aspect éthique de votre investissement ?
Alors pourquoi ne pas opter pour un fonds socialement responsable ?

Vu le climat économique actuel, de nombreux clients ont une aversion au risque. Un portefeuille bien diversifié sur une durée suffisamment longue peut fournir de beaux résultats, d’autant plus s’il contient des fonds thématiques solides. De nombreux sujets d’actualité donnent lieu à une prise de conscience générale : réchauffement climatique, émissions de CO2, agitation sociale à travers le monde, etc. Vous êtes nombreux à vouloir désormais donner du sens à vos placements, tout en conservant un certain niveau de protection et en visant un rendement potentiellement élevé. Les investissements socialement responsables (ISR) combinent ces critères. Ils offrent non seulement un rendement potentiellement appréciable mais aussi une contribution positive pour l’environnement et la société.

Un investissement socialement responsable vise à concilier performance économique et impact social et environnemental en finançant les entreprises et les entités publiques qui contribuent au développement durable quel que soit leur secteur d’activité.

Sont généralement considérés comme « socialement responsables », les fonds sélectionnant principalement des placements tenant compte de 3 dimensions non financières, plus connues sous le sigle ESG (acronyme pour environnement, social et gouvernance) :

  • Environnement
    La dimension environnementale vise les répercussions de l’activité d’une société sur l’environnement et ses efforts déployés pour les limiter. Cela se traduit par la sélection d’entreprises qui font preuve d’une gestion efficace des ressources naturelles, qui réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre ou qui présentent un système de recyclage plus performant.
  • Société
    La dimension sociale (ou sociétale) examine le comportement d’une entreprise vis-à-vis des règles en vigueur en matière de droit du travail et des droits de l’homme. Les entreprises qui ont recours au travail des enfants ou qui sont connues pour corruption sont ainsi automatiquement exclues du fonds.
  • Gouvernance
    La dimension de gouvernance porte sur la manière dont l’entreprise est dirigée et contrôlée. La transparence, l’indépendance du conseil d’administration et le respect des droits des actionnaires sont des critères qui favorisent la sélection d’une entreprise dans un fonds socialement responsable.

Grâce à l’utilisation d’un filtre ESG, les instruments de placement qui sont sélectionnés répondent à la plupart de ces dimensions.

Ces investissements fonctionnent de la même manière que les investissements traditionnels et ne sont pas nécessairement plus ou moins rentables que ces derniers.

Les solutions ISR sont notamment disponibles tant via des placements bancaires que via des assurances-placements de la branche 23.

 

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AG insurance

La digitalisation est le principal moteur de l’innovation et de la croissance. À terme, toute entreprise – petite ou grande – fera bien de s’y mettre. Qu’en est-il dans votre entreprise ?

Les entreprises belges sont parmi les bons élèves

Bonne nouvelle ! La Belgique se classe neuvième des 28 États membres dans le classement 2019 de la Commission Européenne sur la compétitivité digitale. Ce score s’explique en partie par notre couverture haut débit complète et par l’accès au réseau 4G pour 100 % des foyers.

Avec une troisième place dans le domaine de l’intégration des technologies digitales, les entreprises belges se classent bien elles aussi. Nos entreprises obtiennent des résultats supérieurs à la moyenne européenne en matière d’utilisation de services dans le cloud, d’utilisation des réseaux sociaux et de vente en ligne.

Les PME et les indépendants doivent s’y mettre aussi

Les petites entreprises et les indépendants de secteurs traditionnels – de la boulangerie à la librairie – ne sont pas toujours conscients de l’importance d’une stratégie digitale.

Et ce, alors qu’il existe des technologies digitales sur mesure pour les PME et les indépendants en matière de marketing, de processus de production et d’organisation du travail.
Quelques exemples :

  • communication via le site internet, les réseaux sociaux et par e-mail
  • e-commerce
  • gestion digitale des stocks
  • caisses intelligentes sans contact
  • agendas électroniques

Certes, réaliser des évolutions digitales dans votre entreprise nécessite du temps, de l’argent et des connaissances, mais l’investissement porte ses fruits. En effet, les PME qui embrassent le digital connaissent une croissance plus rapide, créent plus d’emplois et tirent plus de revenus des exportations.

Les entrepreneurs partagent leurs succès sur le plan digital

Le SPF Économie a récemment lancé une campagne de sensibilisation en ligne pour aider les indépendants et les chefs d’entreprise. Le gouvernement souhaite être une source d’inspiration en proposant les success stories d’entrepreneurs qui se sont attaquées à la digitalisation de leur entreprise. Envie de découvrir comment d’autres petites entreprises et indépendants s’y prennent ? Rendez-vous sur jepasseaudigital.be.

Vous êtes vous-même actif dans le domaine du support digital ? Vous pouvez soumettre votre proposition de projet au SPF Économie. L’objectif : aider un maximum de PME sur le plan digital avec un investissement limité. Un jury sélectionnera et financera les meilleurs projets pour ensuite les présenter aux PME.

Source

www.brokernewsletter.be/fr-be/news/passez-au-digital?bro_weblist_cli=E8A2V9S1Y1G4M3X5O4B7E9E7F4S1R9P3

Vous êtes indépendant ou profession libérale en personne physique ou en société ? Vous êtes un particulier ?

Vous n’êtes pas à l’abri d’un accident ou d’une maladie. La perte de revenus engendrée peut vous être fortement dommageable. L’assurance « revenu garanti » vous met à l’abri financièrement. Cette assurance revêt différentes formes :

• rente en cas d’invalidité pour cause de maladie ou d’accident
• rente en cas d’invalidité pour cause de maladie
• rente en cas d’invalidité pour cause d’accident
• capital en cas d’invalidité totale et permanente

Ce conseil est présenté à titre purement informatif. Il ne saurait tenir compte d’une éventuelle évolution législative récente en la matière.

 

La constitution de votre pension s’articule autour de 3 piliers :

Le 1° pilier

La pension légale : la pension moyenne est de 1.200par mois. Dès lors, il est important de combler les insuffisances de la pension légale par une pension complémentaire

 

Le 2° pilier

La Pension Libre Complémentaire pour Indépendants (PLCI) : vous permet de vous constituer une pension confortable grâce à une fiscalité avantageuse et une rentabilité intéressante : le capital est garanti et le rendement est attrayant

  • vous payez moins d’impôts et de cotisations sociales
  • vous bénéficiez d’un rendement maximal augmenté annuellement de participations bénéficiaires exonérées d’impôt
  • vous composez votre assurance « à la carte » en optant pour des garanties dont vous avez besoin et que vous pouvez modifier à tout moment : garantie « décès », garantie complémentaire « invalidité »

L’Engagement Individuel de Pension (EIP) pour dirigeant d’entreprise indépendant : vous permet de financer votre plan pension par votre entreprise à des conditions fiscales favorables. Il est le complément idéal pour les dirigeants d’entreprise indépendants.

  • vos avantages :
    • – l’entreprise prend à sa charge les cotisations de votre EIP
    • – vous bénéficiez de droits acquis sur le contrat, ce qui vous protège en cas de reprise ou d’absorption de la société, de faillite
    • – vous choisissez votre formule de capitalisation (taux de base), augmentée d’une participation bénéficiaire
    • – vous pouvez utiliser votre engagement de pension dans le cadre d’un crédit hypothécaire
    • – vous choisissez les garanties complémentaires en cas de décès ou d’incapacité de travail
  • les avantages pour votre société:
    • votre entreprise paie les cotisations de votre EIP et bénéficie des avantages fiscaux liés moyennant le respect de la règle des 80% et 100%
    • votre entreprise peut vous constituer un plan de pension sur mesure

Le contrat INAMI pour professions libérales (médecin, dentiste, kiné, pharmacien conventionnés, infirmier(e) ) : vous pouvez utiliser la cotisation annuelle de l’INAMI pour constituer votre pension complémentaire. Outre un régime fiscal favorable, vous bénéficiez aussi d’un investissement sûr qui vous garantit un rendement attractif.

CPTI ou Convention de Pension pour Travailleurs Indépendants.

C’est la nouvelle solution de constitution de pension complémentaire pour Indépendants sans société.
Avantages de la CPTI :

  • vous bénéficiez d’une réduction d’impôts de 30% sur vos versements (suivant la règle des 80%)
  • le capital final est imposé à un taux avantageux (10%)
  • vous pouvez ajouter une assurance incapacité de travail et décès afin de protéger votre entreprise et votre famille.

Assurance groupe Salarié

Cette assurance pension est un contrat conclu par l’employeur pour (une partie) de son personnel ; elle peut comprendre différentes garanties :

  • constitution d’un pension
  • une couverture décès
  • une couverture incapacité de travail
  • une assurance hospitalisation

En tant que salarié d’une entreprise et en accord avec votre employeur, cette assurance peut faire partie de votre Package Salarial.

Le 3° pilier

Tout comme le 2° pilier, il est facultatif et ne concerne que les contrats individuels, à savoir

– l’assurance vie individuelle (immunisée ou non)

– l’épargne pension

Pour plus d’informations sur les 2° et 3° piliers, prenez rendez-vous avec votre conseiller.

Ce conseil est présenté à titre purement informatif. Il ne saurait tenir compte d’une éventuelle évolution législative récente en la matière.

 

Le droit de propriété qu’une personne exerce sur un bien lui appartenant se subdivise en deux situations juridiques distinctes :

• d’une part, la nue-propriété qui est le droit de disposer de son bien à sa guise, et éventuellement de le modifier ou de l’aliéner.

• d’autre part, l’usufruit » qui est le droit de se servir d’un bien ou d’en recevoir les revenus, par exemple, s’agissant d’un bien immobilier, d’en encaisser des loyers, et si l’usufruit porte sur des obligations, d’en percevoir les intérêts, enfin dans le cas d’actions d’une société commerciale, de toucher des dividendes. (art. 578 à 624 du Code civil).

 

L’acquisition de l’usufruit par une société et de la nue-propriété par son gérant
Préambule
Dans le cas où une société acquiert la pleine propriété d’un immeuble, elle peut déduire toutes les charges liées à cet immeuble (frais de financement, frais d’assurance, transformations, réparations, précompte immobilier, amortissement du bien (limité à 3% par an)…).
En cas de revente du bien, elle sera néanmoins imposée sur l’éventuelle plus-value (ce qui pourrait ne pas être le cas, en cas de revente d’un bien appartenant à une personne physique). Il est également important de préciser qu’en cas de mise à disposition du bien au gérant, ce dernier sera soumis à un avantage en nature.

Montage usufruit (société) – nue-propriété (gérant)

La durée de l’usufruit constitué au profit d’une société est de maximum trente ans (art. 619 du Code civil). Il n’y a pas de durée minimale.

L’usufruit représentera maximum 80% de la valeur de la pleine propriété du bien. Les parties peuvent cependant décider d’une valeur moindre. Les droits d’enregistrement seront calculés sur la valeur vénale de la pleine propriété (art. 48 du Code des droits d’enregistrement).

 

Avantages

La société n’est pas limitée à 3%/an en ce qui concerne l’amortissement de l’usufruit. Elle pourra amortir la valeur de l’usufruit sur la durée prévue dans la convention.

La société peut (comme c’était le cas en cas d’acquisition de la pleine propriété) déduire les charges liées à cet immeuble.

Lorsque l’usufruit viendra à échéance, le gérant retrouvera la pleine propriété du bien sans devoir s’acquitter d’une quelconque indemnité ou taxation pour les travaux d’amélioration effectuées par la société durant la durée de l’usufruit.

Il faut cependant préciser, pour ce dernier point, que l’administration fiscale tente de requalifier ces travaux comme étant un avantage en nature. Il convient d’être très prudent avec ce montage et de se faire conseiller.

 

Ce résumé très succinct a pour objectif de présenter le mécanisme de scission usufruit-nue-propriété entre une société et son gérant. Chaque situation doit être examinée individuellement. Pour ce faire, il est indispensable de s’entourer de spécialistes (expert-comptable, fiscaliste, notaire…) afin de s’assurer que la convention établie rempliera pleinement les objectifs souhaités et ce, dans le respect de la législation.

Ce conseil est présenté à titre purement informatif. Il ne saurait tenir compte d’une éventuelle évolution législative récente en la matière.

Au cours d’une vie, nous sommes amenés à utiliser les dons manuels (somme d’argent, bijoux, objets, diminution du montant des droits de succession, etc.) pour diverses occasions (mariage, anniversaire, emménagement, etc.) La facilité et la souplesse des dons manuels peuvent séduire plus d’un contribuable. Mais il faut toutefois éviter certains pièges.

Comment procéder ?

La donation d’un bien meuble (une somme d’argent, des bijoux, des actions au porteur…) peut se faire par simple transfert de la main à la main. Il est toutefois préférable de rédiger un écrit afin de pouvoir prouver ce don manuel. Il n’y a aucune obligation de faire enregistrer cet écrit. Il est donc possible d’éviter le paiement de droits de donation.

Attention : l’exemption des droits de donation n’aura d’effet que si le donateur survit à la donation pendant au moins 3 ans. Dans le cas contraire, il sera tenu compte de la donation pour le calcul des droits de succession. Il est donc important de pouvoir prouver que le don manuel a bien eu lieu avant les 3 ans. Lorsque la donation mobilière a été présentée à la formalité de l’enregistrement, il ne sera plus tenu compte de celle-ci pour le calcul des droits de succession même si le donateur décède dans les 3 ans.

Si la donation mobilière est enregistrée, les droits de donations sont dus : ceux-ci varient en fonction du lien de parenté entre le donateur et le donataire (Art. 131 Code des droits d’enregistrement) :

Ligne directe :  3,30%
Second degré :  5,50%
Autres :  7,70%

 

Pour plus d’informations sur les dons manuels, prenez rendez-vous avec votre conseiller.

  • La société civile de droit commun

Objectifs

Les parents conservent la gestion de leur patrimoine et leurs héritiers évitent le paiement de droit de succession sur le patrimoine mobilier de leurs parents.

La société civile de droit commun est un contrat par lequel au moins deux associés mettent quelque chose en commun afin de réaliser un objectif commun défini.

Constitution

  • L’acte constitutif peut-être un acte authentique établi devant notaire (ce qui aura l’avantage de lui donner « date certaine ») ou un acte sous-seing privé.
  • Cet acte est régi par le droit des contrats (il faut donc un accord de volonté entre au moins deux personnes).
  • Aucune exigence de forme n’est prévue par la loi.
  • L’organisation interne de la société est déterminée tout à fait librement lors de la rédaction des statuts. Il s’agit en réalité d’une « indivision perfectionnée ». Des personnes apportent des biens en indivision et fixent elles-mêmes les règles du jeu.
  • Aucun capital social n’est requis (contrairement à une société commerciale).
  • L’organe décisionnel de la société civile de droit commun est l’Assemblée Générale. L’AG est généralement investie des tâches suivantes : nomination et révocation du gérant, approbation des comptes, modification des statuts…
  • La société civile de droit commun peut être constituée pour une durée déterminée ou indéterminée.
  • Dans la plupart des cas, la durée est déterminée (et dépend de celle du « Pater Familias »).
  • Pas d’obligation de publication au Moniteur Belge, ce qui garantit la discrétion.
  • A la tête de la société, un gérant (le Pater Familias) sera chargé de la gestion et du bon fonctionnement de la société.
  • Le contrat qui constitue la société civile de droit commun est un contrat intuitu personae. Afin d’éviter la dissolution de la société au décès d’un des associés, on pourra opter pour une « clause de maintien » ou une « clause de continuité ».
  • Concrètement les associés vont effectuer un apport (de liquidités et/ou de leur portefeuille titres). Ils vont, en échange, recevoir des parts correspondant au montant de leur apport.
  • La répartition des bénéfices /pertes de la société se fera en fonction du nombre de parts appartenant à chacun des associés (sauf si les statuts ont prévu une répartition différente) – art. 30 du Code des sociétés.

Régime juridique

  • Absence de personnalité juridique (art. 2 § 1 du code des sociétés).
  • Absence de taxation à l’ISOC. Les revenus générés par la société sont directement attribués aux associés (qui sont donc taxés à l’IPP – art. 29 CIR). Pas de « sortie » donc des revenus de la société. L’avantage évident est qu’il n’y a donc pas d’imposition sur les revenus qui seraient extraits de la société civile de droit commun.
  • La société est parfaitement transparente.

Transmission des parts

  • Les parents vont effectuer une donation de leurs parts avec réserve d’usufruit (les parents peuvent ainsi continuer à percevoir « les fruits » de leur portefeuille-titres). Art. 949 C. civ.
  • Les enfants vont recueillir la nue-propriété des parts.
  • Une donation avec réserve d’usufruit devant être une donation authentique, il conviendra d’effectuer celle-ci devant notaire.
  • Les droits de donation sont de 3%-5%-7% en fonction du degré de parenté. Il sera généralement de 3% car la donation sera faite en ligne directe (art. 131 Code des droits d’enregistrement).
  • En payant ce droit de donation, la dette vis-à-vis du fisc est définitvement acquittée.
  • Afin d’éviter cette taxation, on peut effectuer cette donation devant un notaire hollandais (ou suisse). Aucun droit de donation ne sera dû mais le donateur doit rester en vie pendant les trois années qui suivent la donation (art. 7 Code des droits de succession).

Gestion et revenus

  • Les parents restent gestionnaires de leur portefeuille (car ils sont désignés comme gérants dans les statuts).
  • Les parents continuent à percevoir les revenus de leur portefeuille (car ils en ont gardé l’usufruit.

Apport d’un bien immeuble dans la société civile de droit commun

  • L’apport d’un bien immobilier dans la société civile de droit commun est déconseillé car il engendre un droit d’apport de 12,5% (en Région wallonne et en Région bruxelloise).
  • En outre, la donation de parts « immobilières » ne bénéficie pas des taux réduits (3%, 5% et 7%) et ne sera pas exemptée de taxation si elle est effectuée auprès d’un notaire étranger.

Pour plus d’informations sur la société civile de droit commun, prenez rendez-vous avec votre conseiller.

Ce conseil est présenté à titre purement informatif. Il ne saurait tenir compte d’une éventuelle évolution législative récente en la matière.

Acheter/Vendre

Dans la plupart des cas, l’achat d’une habitation entraîne le paiement par l’acquéreur du droit d’enregistrement. Ce droit est fixé à 12,5 % du prix de vente conventionnel, charges comprises, avec pour base minimale la valeur vénale de l’immeuble. Des réductions sont toutefois possibles dans certains cas.

Crédit hypothécaire

Si vous contractez un emprunt garanti par une inscription hypothécaire pour financer l’acquisition de votre habitation et/ou pour financer des travaux de rénovation de cette habitation, vous pouvez bénéficier d’une déduction des intérêts et des amortissements en capital de l’emprunt, sous certaines conditions.

Assurance Vie

Sous certaines conditions, les primes de votre assurance vie contactée lors de votre crédit hypothécaire peuvent bénéficier d’avantages fiscaux.

Habiter
Chaque année, le propriétaire d’un immeuble est tenu de payer un impôt régional, le précompte immobilier, qui s’élève à 1,25 % du revenu cadastral indexé de l’immeuble, augmenté des centimes additionnels perçus au profit des communes, provinces et agglomérations. Sous certaines conditions, des réductions du précompte immobilier sont accordées