Chaque année, le nombre de camionnettes augmente sur nos routes :  en 10 ans, le nombre d’immatriculations a progressé de 58 % 1. Outre le succès des achats en ligne, la forte croissance du nombre de nouveaux indépendants est sans aucun doute une des principales explications de cette tendance. Pour beaucoup d’entre eux, la camionnette est un outil de choix pour transporter leurs marchandises et leur matériel. Elle est donc considérée comme un atelier mobile. Cela les rend encore plus vulnérables non seulement en cas d’accident, mais aussi et surtout en cas de vol de leur camionnette et/ou de son contenu.  

L’installateur de cuisine qui charge des armoires, des plans de travail et des appareils dans sa camionnette pour les placer le lendemain matin chez un client… L’électricien dont la camionnette est remplie de matériel électrique et d’outils… Une situation bien familière pour les indépendants et les PME. Selon les dernières statistiques, pas moins de 815.000 camionnettes belges circulent sur nos routes 2 , soit une augmentation de plus de 16 % par rapport à il y a 4 ans. Le cap des 800.000 camionnettes immatriculées en Belgique a été dépassé pour la première fois cette année.

22 vols par jour aux Pays-Bas

Qui dit ‘plus de camionnettes’, dit aussi malheureusement ‘plus de vols’ : le nombre de vols de camionnettes et/ou de leur contenu a explosé.  Il n’existe pas de chiffres spécifiques sur les vols dans les camionnettes en Belgique, mais les chiffres d’un pays similaire comme les Pays-Bas illustrent l’ampleur du problème. En 2017, nos voisins du nord ont recensé près de 8.000 déclarations de vols d’outils dans des véhicules, soit près de 22 par jour, et un doublement par rapport à 4 ans plus tôt. Comme en Belgique, les vols dans les camionnettes semblent souvent être un phénomène régional et temporaire : on enregistre une flambée dans une région, puis les vols s’arrêtent soudainement pour reprendre ailleurs. Les forces de police estiment donc qu’il s’agit de bandes bien organisées et spécialisées.

« Pour ces voleurs, le vol d’outils est intéressant : la valeur en occasion est bonne et les outils sont mal enregistrés », explique Margreet Jansen, du Nederlandse Verzekeringsbureau Voertuigencriminaliteit. Par ailleurs, un cambrioleur rusé n’aura besoin que de 30 secondes pour forcer une serrure standard. Et les conséquences peuvent être lourdes : « Les dommages en cas de cambriolage peuvent rapidement se chiffrer en milliers d’euros », selon l’association professionnelle néerlandaise Evofenedex. « Outre la perte d’outils onéreux, il y a aussi les éventuels dommages au véhicule, ainsi que les pertes de revenus parce que l’indépendant n’est pas en mesure de travailler sans ses outils. »

Source : Febiac – Evolution des immatriculations de véhicules utilitaires neufs < 3,5 tonnes
2 Source: Statbel 2020

Quelques mesures de prévention simples pour éviter les vols

La police de Courtrai énumère quelques conseils simples mais efficaces qui peuvent réduire considérablement le risque de vol de camionnette et/ou de son contenu.

Comment mieux protéger la camionnette ?

• Garez-la de préférence dans votre garage ou dans un autre endroit sûr. Si vous devez la garer dans l’allée, placez-la avec les portes de chargement le plus près possible de votre porte (de garage) ou d’un mur.
• Verrouillez toujours votre camionnette, que ce soit près de chez vous ou sur un chantier. Lorsque vous êtes sur un chantier, stationnez-vous de préférence avec les portes de chargement orientées vers le chantier.  Ne laissez jamais les portières ouvertes, même si vous devez constamment charger ou décharger. Ne laissez pas d’outils et de machines de valeur (visibles) dans votre camionnette.
• Placez éventuellement des serrures supplémentaires sur la portière coulissante et, si possible, barricadez la portière arrière au moyen d’un verrou sur l’attache-remorque.
• Placez toujours votre camionnette dans un endroit bien éclairé et activez le verrou au niveau du volant.

Comment prévenir le vol de votre matériel et de vos machines ?

• Marquez votre matériel et vos machines. Appliquez un signe ou une marque spécifique et personnelle, de préférence avec une encre ou une peinture indélébile. Cela rend votre matériel unique et aussi beaucoup moins intéressant pour les voleurs potentiels, qui auraient bien plus de difficultés à le revendre. Une fois retrouvé, le matériel marqué peut également être restitué plus rapidement.
• Enregistrez-les. Notez toujours le numéro de série et toutes les caractéristiques spécifiques de votre matériel et de vos machines. Prenez des photos, notez la marque et le type et faites un inventaire.

Comment sensibiliser vos collaborateurs ?

• Sensibilisez vos employés aux risques des pertes éventuelles liées au vol. Quel est le coût des machines, des matériaux… bref, combien vaut une camionnette chargée ?
• Veillez à ce que les travailleurs soient (co-)responsables de la gestion des marchandises et de la fermeture du chantier. Informez-les, sensibilisez-les ! Donnez-leur des responsabilités.
• Déterminez des mesures de sécurité internes sous la forme d’instructions et d’arrangements. Discutez-en clairement avec vos travailleurs. Il faut bien entendu qu’ils puissent être appliqués dans la pratique.
Source : https://newsroom.aginsurance.be/le-nombre-de-camionnettes-ne-cesse-d-augmenter-le-nombre-de-vols-aussi/

Près de la moitié des Millenials craint de ne pas pouvoir bénéficier de la pension légale selon une étude publiée il y a quelques mois par la FEB, la Fédération des Entreprises de Belgique. Alors que de plus en plus de Babyboomers terminent leur carrière, la principale crainte des Millenials est la suivante : la pension légale sera-t-elle toujours garantie ? Si le nombre de personnes qui ne comptent plus sur une pension convenable ne cesse d’augmenter, cela risque d’hypothéquer fortement la solidarité entre les générations et, dès lors, l’avenir de l’ensemble du système de retraite.  Il est donc urgent d’assurer la pérennité de ce régime pour les générations actuelles et futures.  Pour l’heure, le gouvernement a bien entendu d’autres priorités, mais la recherche d’un bon équilibre entre le 1er pilier (pension légale), le 2e pilier (constitution d’une pension liée à l’activité professionnelle) et le 3e pilier (constitution d’une pension individuelle) offre les meilleures opportunités. À condition cependant que toutes les parties concernées se retroussent les manches. 

 

Un conflit entre les générations peut-il mettre à mal le système de retraite ?

Dans les années à venir, le vieillissement de la population risque d’encore accentuer le déséquilibre entre une population active de plus en plus réduite, qui paie les pensions légales, et un groupe croissant de pensionnés auquel viendront s’ajouter de plus en plus de Babyboomers dans les années à venir. Et ce, alors que les pensions belges font déjà partie des plus basses d’Europe. À long terme, le mécanisme de solidarité du système de retraite ne tiendra pas. C’est du moins le raisonnement de nombreux Millennials.
La pension légale repose en effet sur la solidarité entre les générations. Une solidarité intéressée, bien entendu : le système ne tient que parce que les jeunes générations comptent pouvoir en profiter un jour. Le système pourrait être mis à mal si les jeunes pensent qu’ils ne pourront pas en bénéficier.

Le système de retraite est mis sous pression par l’augmentation de l’espérance de vie et l’évolution du marché du travail

Le contexte actuel s’écarte de plus en plus des hypothèses sur lesquelles est basé notre régime actuel. Les progrès technologiques et médicaux allongent l’espérance de vie. Le marché du travail, en particulier celui des Millenials, est en pleine mutation. Le jobhopping (le fait de changer souvent d’employeur, tous les ans ou tous les deux ans) devient la norme. Autant d’éléments qui remettent en cause le régime des pensions axé sur des mécanismes de solidarité et des carrières professionnelles prévisibles.

L’efficacité financière comme condition sine qua non

Le système doit devenir plus pérenne afin d’atténuer la solidarité intergénérationnelle. Outre un premier pilier solide, il est important de poursuivre le développement des deuxième et troisième piliers. Un des objectifs de l’accord gouvernemental est, par exemple, de faire en sorte que chaque collaborateur puisse être couvert via son employeur par un plan de pension complémentaire (2e pilier) qui comprend une cotisation d’au moins 3 % du salaire brut.
L’aspect de la capitalisation, la constitution d’un bas de laine pour ses vieux jours, peut soutenir la pension légale et renforcer la confiance des jeunes. L’efficacité financière est une condition sine qua non dans ce cadre. En d’autres termes, le système de retraite ne peut être pérenne que s’il finance des prestations aussi élevées que possible avec des cotisations aussi faibles que possible. Ce tour de force ne pourra être réalisé que si toutes les parties concernées évaluent ouvertement les forces et les faiblesses du système actuel.

 

Source : https://newsroom.aginsurance.be/les-millenials-peuvent-encore-rever-dune-pension-legale/

Ayez l’esprit tranquille grâce à ces conseils

Vous faites construire une maison ou un appartement et le déménagement approche ? Dans ce cas, la réception provisoire est pour bientôt. Qu’est-ce que cela signifie exactement et que ne pouvez-vous surtout pas oublier ?

La réception d’une nouvelle construction se fait toujours en deux temps : la réception provisoire et la réception définitive, avec entre les deux, un délai de garantie. 

Réception provisoire

Une fois que votre entrepreneur ou promoteur estimera que votre nouvelle construction est prête, il vous invitera à la réception provisoire. À partir de ce moment-là, vous serez vraiment propriétaire de votre maison. Veillez alors surtout – si possible même avant – à avoir une bonne assurance habitation. 

Lors de la réception provisoire, vous et l’entrepreneur visiterez ensemble la totalité du bâtiment et vérifierez que tout a été réalisé comme prévu sur les plans et dans le cahier des charges. À quoi devez-vous faire attention ?

  • N’emménagez pas dans votre maison ou appartement avant la réception provisoire. Cela reviendrait à marquer tacitement votre accord avec les travaux tels qu’ils ont été exécutés et vous devriez corriger vous-même les défauts. Si vous êtes malgré tout dans l’obligation d’une manière ou d’une autre d’emménager, envoyez un courrier recommandé à l’entrepreneur en indiquant que le fait d’emménager dans la maison ne signifie pas que vous acceptez aussi les travaux.
  • Examinez très attentivement l’ensemble de la maison ou de l’appartement et vérifiez que tout est comme dans le cahier des charges et sur les plans. N’y a-t-il pas des fissures dans les murs et le joint autour du lavabo a-t-il été réalisé correctement ? Y a-t-il bien de l’eau chaude et la chasse des toilettes fonctionne-t-elle correctement ? Vérifiez tout cela soigneusement.
  • Faites-vous aider lors de la réception par un spécialiste, comme votre architecte. Vous verrez plus à deux et il pensera aussi, grâce à ses connaissances techniques, à des choses auxquelles vous n’auriez pas pensé.

Après la visite, trois possibilités : 

  1. Vous avez tout vérifié et tout est en ordre. Un procès-verbal sera établi et signé par toutes les parties. Vous pourrez alors accepter la réception.
  2. Vous avez encore quelques remarques ou il y a certains défauts, moins graves. Acceptez la réception sous réserve. Le procès-verbal devra reprendre tous les problèmes que l’entrepreneur doit encore résoudre. Indiquez le délai dont il dispose pour ce faire (au moins un an).
  3. Si vous avez constaté de graves défauts, refusez de préférence la réception provisoire.
  • Veillez à recevoir une copie du procès-verbal signé.
  • Vérifiez aussi que la date de la réception provisoire est bien indiquée dans le procès-verbal
  • Si vous avez accepté la réception provisoire et remarquez des défauts supplémentaires avant la réception définitive, envoyez immédiatement un courrier recommandé à l’architecte et à l’entrepreneur.

Délai de garantie

Il s’agit de la période entre la réception provisoire et la réception définitive. Ce délai est d’au moins un an. L’entrepreneur doit profiter de ce délai pour remédier aux problèmes repris dans le procès-verbal de la réception provisoire.

Réception définitive

Après le délai de garantie, suit la réception définitive. Il s’agit à nouveau d’un moment important. Il signifie que vous acceptez définitivement les travaux. Vous ne pourrez plus, par la suite, tenir l’entrepreneur responsable des défauts. À une exception près toutefois pour les défauts graves compromettant la stabilité du bâtiment. Dans ce cas, votre entrepreneur et votre architecte seront encore responsables pendant 10 ans après la réception définitive.

À quoi devez-vous faire attention lors de la réception définitive ?

  • Faites ici aussi une visite approfondie.
  • Vérifiez surtout les défauts repris dans le procès-verbal de la réception provisoire. Ont-ils tous disparu ? Dans le cas contraire, refusez de préférence la réception définitive.
  • Tout est en ordre ? Un procès-verbal de la réception définitive sera alors rédigé. Il sera également signé par toutes les parties et vous devrez en recevoir une copie.

La réception provisoire et la réception définitive sont deux moments importants pour les propriétaires d’une nouvelle maison. En suivant ces conseils et en vous faisant aider par un spécialiste, vous aurez la certitude que tout est en ordre.

 

 

Source

L’école est le théâtre de 20 à 25 % des accidents avec blessures chez les enfants en âge scolaire. Avec la maison, elle est donc l’endroit où les enfants et les jeunes se blessent le plus souvent. Heureusement, l’école, l’enseignant et les parents peuvent généralement faire appel à une assurance pour se faire indemniser des éventuels dommages. Petit tour d’horizon pour y voir plus clair.

Dans la cour de récréation et durant la leçon d’éducation physique

Chaque année, un élève sur 12 est victime d’un accident à l’école, pour lequel l’intervention d’un médecin ou d’un(e) infirmier(-ère) s’avère nécessaire. A l’école primaire, la cour de récréation est le lieu où le plus grand nombre d’accidents se produisent, à l’école secondaire, c’est durant le cours d’éducation physique. Autre chiffre significatif : à l’école primaire, les fractures constituent près de 17 % des accidents ; les traumatismes dentaires, 10 %. Heureusement, ces chiffres sont moins importants à l’école secondaire. Là, il s’agit plutôt d’entorses et de lésions musculaires.

Qui va payer ?

Les conséquences financières d’un accident peuvent être de deux ordres. D’une part, il y a les frais médicaux et paramédicaux de la victime ; parfois des lésions permanentes en cas d’accident grave. D’autre part, il est toujours possible que l’école, l’enseignant, un élève ou ses parents soi(en)t déclaré(s) responsable(s) de l’accident et doive(nt) supporter les frais consécutifs aux dommages matériels ou corporels de la victime.

L’assurance scolaire

L’assurance souscrite par l’école est généralement constituée de deux volets:

Une assurance accidents

Celle-ci couvre les dommages corporels (frais médicaux, indemnité en cas d’invalidité permanente et en cas de décès) à concurrence de montants maximaux prédéterminés. Ces montants peuvent être différents en fonction de l’école.

L’avantage de cette assurance est qu’elle intervient pour tous les accidents, qu’il y ait ou non un responsable. La plupart des accidents peuvent ainsi être rapidement indemnisés, surtout s’il s’agit de montants limités. Inconvénients : en cas d’accident grave, il est possible que les montants maximaux ne suffisent pas à réparer totalement le dommage et, en fonction de la spécificité du contrat, certaines activités ne sont pas couvertes.

Une assurance responsabilité

En règle générale, cette assurance couvre l’école, les enseignants, les élèves et même le comité de parents. L’assurance interviendra en lieu et place de l’assuré, pour les dégâts occasionnés suite à une faute de l’assuré. Cette notion de « faute » doit être comprise au sens large : il peut aussi bien s’agir d’une faute personnelle d’un élève (une poussée dans l’escalier) que d’un défaut de surveillance de l’enseignant ou d’un engin de gymnastique en mauvais état.

Il est important de savoir que les élèves sont aussi assurés pour les dommages qu’ils causent à d’autres élèves, par exemple dans la cour de récréation.

Dans l’assurance responsabilité, une enquête est généralement menée concernant les circonstances de l’accident afin de déterminer si une faute a été commise ou non.

Les assurances pour les parents et les enfants

Même si, dans la plupart des cas, l’assurance scolaire interviendra pour indemniser les dégâts, une famille a tout intérêt à souscrire certaines assurances pour se couvrir elle-même.

L’assurance RC Familiale 

Dans certains cas, l’élève même, ou ses parents, peuvent être déclarés responsables d’un dommage que l’élève a occasionné dans le cadre scolaire. En fonction des circonstances, on peut reprocher aux parents une « faute dans l’éducation ». Dans de tels cas, l’assurance responsabilité de l’école n’interviendra pas ; l’élève et ses parents devront donc supporter les frais. C’est pourquoi il est important qu’ils disposent d’une assurance RC Familiale.

Les parents ont également intérêt à compléter cette assurance par une couverture Protection Juridique. Cette garantie peut en effet s’avérer très utile si l’enfant est victime d’un accident à l’école, pour lequel une personne pourrait être désignée comme responsable. La Protection Juridique assistera alors la famille sur le plan juridique et financier, afin d’obtenir une indemnisation totale des dommages, si nécessaire devant les tribunaux.

L’assurance accidents

Même si les accidents à l’école représentent un quart de tous les accidents corporels auprès des jeunes, il n’en demeure pas moins que 3 accidents sur 4 se produisent ailleurs: à la maison, dans le cadre des mouvements de jeunesse, pendant les activités sportives… Une police familiale Accidents avec des montants assurés suffisamment élevés et une large couverture pour la pratique du sport n’est donc certainement pas superflue afin de se couvrir face aux frais médicaux parfois élevés consécutifs à un accident.

Conseils utiles en cas d’accident à l’école

• Déclarez toujours et le plus vite possible le sinistre auprès de l’école. Demandez une copie de la déclaration,

• Déclarez également le sinistre auprès de votre assureur Protection Juridique en cas de blessures graves, s’il y a des risques de complications ou si un responsable peut éventuellement être désigné.

• Demandez au médecin traitant de faire un constat des blessures et envoyez l’attestation à l’assureur.

• Payez les factures et transmettez-les à votre mutuelle qui interviendra pour une partie.

• Transmettez les documents justifiant les frais et les quittances de la mutuelle à l’assureur.

• Prévenez l’assureur en cas de complication.

 

 

Source: https://newsroom.aginsurance.be/assurance-scolaire/  

Quelques mesures de prévention

L’orage, la tempête ou la foudre peuvent provoquer d’importants dégâts. Mais saviez-vous que vous pouvez éviter ou réduire en grande partie ces dégâts ? Consultez sans plus tarder ces mesures de prévention et dites bon vent aux soucis.

À l’extérieur

  • Vérifiez régulièrement votre toiture. Si des tuiles ont bougé ou sont cassées, faites-les remplacer dans les plus brefs délais. Ne laissez en tout état de cause pas le vent souffler sous la toiture.
  • Vérifiez la présence éventuelle de fissures au niveau de la cheminée. Faites-les réparer le cas échéant.
  • Fixez solidement les panneaux solaires, les gouttières, les antennes (paraboliques), etc., surtout sur les côtés et les coins de votre habitation.
  • Les volets (roulants) sont-ils en bon état ? Ceux-ci protègent en effet les vitres contre le vent, la pluie et les objets emportés par le vent.
  • Fermez les portes, les fenêtres et les portes de garage si une tempête ou un orage s’annonce.
  • Assurez-vous que les gouttières et les tuyaux d’écoulement ne soient pas obstrués par des feuilles ou d’autres déchets afin de garantir l’évacuation des eaux de pluie.
  • Installez un paratonnerre sur le toit, surtout si vous habitez sur un terrain ouvert. Vous éviterez de la sorte que la foudre ne frappe par exemple votre cheminée (le point le plus élevé).
  • Ne montez jamais sur le toit pendant une tempête pour en vérifier l’état ou réparer d’éventuels dégâts !

À l’intérieur

  • Contrôlez chaque année la charpente et la sous-toiture. Les dégâts provoqués par les vers ou les rongeurs fragilisent en effet la stabilité de la toiture.
  • Réparez les fissures le plus rapidement possible afin d’éviter les infiltrations d’eau.
  • Installez des parafoudres sur vos prises de courant pour vous protéger contre les surtensions sur le réseau électrique dues à la foudre.
  • Débranchez un maximum d’appareils électriques (ordinateur, téléviseur, radio, etc.) si un orage approche. Débranchez en tout état de cause la télévision et l’ordinateur.
  • Ne prenez pas de bain ou de douche en cas de foudre. L’eau est en effet un excellent conducteur électrique.

Au jardin

  • Placez un maximum d’objets à l’intérieur (meubles de jardin, parasols, décoration, etc.).
  • Enlevez les branches mortes des arbres ainsi que les branches qui pourraient tomber sur votre habitation (ou celle de vos voisins) en cas de tempête ou d’orage.
  • Vérifiez régulièrement si vos arbres sont en bonne santé et en mesure d’affronter une forte tempête. Ce sont surtout les arbres feuillus qui présentent un risque lors des orages d’été puisque leur feuillage prend beaucoup de vent.
  • Vérifiez si la clôture est encore suffisamment solide.
  • Fermez l’abri de jardin.
  • Restez à l’intérieur pendant la tempête ou l’orage et ne vous abritez sous aucun prétexte sous un arbre de votre jardin.

Quand parle-t-on de tempête ?

Il est question de tempête lorsque la vitesse moyenne du vent dépasse les 80 km/h pendant 10 minutes, ce qui correspond à un degré de 9 sur l’échelle de Beaufort. Pendant une tempête, des rafales de vent dépassant les 100 km/h peuvent se produire. Et ce sont précisément ces rafales qui provoquent le plus de dégâts. Leur puissance est en effet nettement supérieure aux vitesses moyennes du vent lors d’une tempête. Lorsque le vent atteint une force de 10 sur l’échelle de Beaufort, on parle de forte tempête. Le degré 11 correspond à une très forte tempête tandis que le niveau 12 est réservé aux ouragans.

Voici ce que vous devez savoir

Pas besoin de voyager pour rencontrer des gens du monde entier. Proposez un studio sur Airbnb ou une autre plateforme et vous vous retrouverez très vite en train de jouer au guide pour un Norvégien ou d’échanger des conseils de voyage avec une famille néo-zélandaise. Mais avant cela, lisez les conseils suivants.

Mettre une chambre ou un studio en location sur Airbnb, Couchsurfing ou Flipkey est très simple. Il suffit de compléter quelques données sur vous-même et le logement que vous proposez et le tour est joué. Les locataires intéressés vous trouveront ensuite très facilement et vous pourrez organiser le séjour et le paiement sur la plateforme. Pensez aussi à lire les commentaires d’autres propriétaires sur vos hôtes, histoire de savoir à quoi vous attendre.

Les règles sur Airbnb

Inscrire votre chambre sur une plateforme comme Airbnb est donc très simple. Mais vous devrez encore penser à d’autres choses. Les règles sont identiques pour les différentes régions en Belgique, si ce n’est que la région de Bruxelles-Capitale nécessite une autorisation et un peu plus de formalités administratives. Que devez-vous faire ?

  • inscrire votre logement : en Wallonie – à Bruxelles – en Flandre,
  • être en ordre en matière de sécurité incendie (des détecteurs de fumée, par exemple, sont indispensables),
  • être en ordre en matière d’hygiène et de confort,
  • avoir une assurance responsabilité civile.

Quid de votre assurance si vous mettez un logement en location sur Airbnb ?

Que se passera-t-il si le locataire laisse la baignoire déborder ou endommage la télévision ? Chez Airbnb, le propriétaire bénéficie d’une garantie pouvant atteindre 800.000 euros en cas de dommages. Airbnb précise toutefois que cette garantie ne remplace pas les assurances que vous devez vous-même conclure en tant que propriétaire pour protéger votre maison. Vous devez donc impérativement avoir une assurance incendie.

Si vous mettez un logement en location sur Airbnb, votre responsabilité sera aussi automatiquement assurée en Belgique si votre locataire subit des dommages chez vous pendant votre séjour, en trébuchant par exemple dans un tapis.

Attention :  si vous louez régulièrement une chambre ou un studio, votre assurance RC Vie privée ne couvrira pas votre responsabilité vis-à-vis des locataires. La location s’assimilera alors davantage à une activité professionnelle et vous aurez pour cela besoin d’autres assurances, comme une RC exploitation. Nous recommandons aussi une telle couverture si vous louez non seulement des logements mais proposez aussi le petit déjeuner ou d’autres services à vos hôtes.

Quid des impôts et taxes si vous mettez un logement en location sur Airbnb ?

Si la location d’une chambre ou d’une maison vous rapporte quelque chose financièrement, vous serez imposé(e) sur trois points :

  • vos revenus mobiliers (= la location de vos meubles),
  • vos revenus immobiliers (= la location de votre immeuble),
  • vos revenus tirés des services (= petit déjeuner ou nettoyage quotidien que vous proposez à vos hôtes).

Seuls ces derniers revenus bénéficient d’un taux préférentiel à 10 %.

Encore quelques conseils

Voici encore quelques conseils si vous souhaitez proposer un logement sur Airbnb ou une autre plateforme :

  • Décrivez le logement que vous proposez de manière détaillée et indiquez ce que les autres pourront y trouver : chambre pour deux personnes avec salle de bains à partager, villa avec piscine ou caravane résidentielle avec wi-fi ; ce sont sur ces détails que les hôtes baseront leur choix.
  • Prenez des photos réalistes.
  • Indiquez si les animaux domestiques sont les bienvenus.
  • Décrivez le quartier : tram, métro, restaurants, distance de l’aéroport, etc.
  • Notez des commentaires sur vos hôtes pour aider les autres propriétaires dans la sélection de leurs propres hôtes.

Votre propre assurance incendie peut suffire

Vous louez un kot d’étudiant pour votre fils ou votre fille ? En tant que locataire, vous serez (co)responsable des dommages à ce kot. Et également des dommages subis par des tiers suite, par exemple, à un incendie dans votre kot. Vous souhaitez par ailleurs faire assurer le mobilier de votre fils ou de votre fille, également contre le vol. Pour tout cela, votre propre assurance incendie pourra vous apporter une solution. 

Responsabilité en tant que locataire

Comme dans votre maison, des dommages pourront également survenir dans le kot que vous louez : incendie, dégâts des eaux, implosion d’une télévision… Et des dommages à des tiers ne seront pas non plus exclus. Pensez par exemple à un grave incendie, à de l’eau qui s’infiltre chez les voisins… La responsabilité dans ce cas sera à votre charge en tant que locataire du kot sauf en prouvant le contraire, par exemple en cas de force majeure ou de la faute d’un tiers. 

Un kot sera très souvent (gratuitement ou non) assuré dans le cadre de l’assurance incendie de votre propre habitation (résidence principale). Pensez à vérifier celle-ci pour être sûr que les garanties proposées suffiront. Si votre enfant part en kot à l’étranger, assurez-vous que cela sera couvert dans votre assurance habitation.

Mobilier

Naturellement, votre fils ou votre fille emportera ou achètera aussi ses propres affaires : meubles, ordinateur portable, smartphone… Ce mobilier sera souvent couvert par votre propre assurance habitation, mais mieux vaudra toujours le vérifier en lisant attentivement votre contrat d’assurance. Vérifiez aussi dans ce cas que le capital assuré sera suffisant pour couvrir votre propre mobilier et celui de votre fils ou fille.

Ne pas oublier le vol

N’oubliez pas non plus de contracter une couverture vol supplémentaire pour les affaires de votre fils ou votre fille car la couverture vol de votre assurance habitation ne vaudra pas, ou seulement de manière limitée, pour un kot d’étudiant. 

Veillez enfin à avoir une bonne assurance responsabilité pour votre fils ou votre fille en kot : des dommages à un tiers arrivent en effet plus vite qu’on ne le pense. Si votre fils ou votre fille part avec Erasmus ou pour une formation complémentaire dans un pays en dehors de l’Europe, vérifiez que votre assurance sera également valable dans ce cas.

Vous pouvez constituer votre pension sur base de quatre piliers, les piliers de la pension. Ils forment la base du contexte des pensions en Belgique, mais que vous offrent-ils concrètement ?

 

Premier pilier

​Le premier pilier de la pension est la pension légale. Cette pension dépend de votre salaire, du nombre d’années pendant lesquelles vous avez travaillé et du statut qui était le vôtre : salarié, indépendant ou fonctionnaire. Une pension mixte est également possible si vous avez associé plusieurs statuts lors de votre carrière.

Vous pouvez prendre votre pension à partir de l’âge légal de la pension, qui est de 65 ans (selon la législation actuellement en vigueur). Dans certains cas exceptionnels, vous pouvez prendre votre pension plus tôt.

Votre pension légale seule ne suffira pas pour conserver votre niveau de vie lorsque vous aurez pris votre pension. C’est pourquoi vous avez intérêt à épargner vous-même aussi pour votre pension. Et ce, via les trois autres piliers de la pension.

 

Deuxième pilier (assurance de groupe, PLCI,…)

Dans le cadre du deuxième pilier, vous constituez une pension complémentaire via :

  • votre employeur : par le biais d’une assurance de groupe, d’un fonds de pension ou d’une pension sectorielle.
    Normalement, votre employeur paie les primes. Dans certains cas, vous payez vous-même une partie de la prime.
  • en tant qu’indépendant : via une pension libre complémentaire pour indépendants (PLCI) et un engagement individuel de pension (EIP) si vous êtes en société. Si vous êtes indépendant, il est encore plus important d’épargner pour votre pension, parce que votre pension légale sera plus réduite. Pour plus d’informations, consultez la rubrique Professionnels & PME de notre site.

Vous touchez votre pension complémentaire à l’âge de votre pension légale et pouvez choisir de la percevoir en une seule fois (capital) ou par mensualités (rente).

 

Troisième pilier

Dans le cadre du troisième pilier, vous constituez vous-même une pension complémentaire, de manière avantageuse sur le plan fiscal. Via l’épargne-pension et/ou l’épargne à long terme.

  • Epargne-pension: cette année, vous pouvez choisir de verser jusqu’à 960 euros de prime et recevoir un avantage fiscal de 30 %, ou alors de choisir de verser plus que 960 euros et ce jusqu’à 1230 euros et de recevoir un avantage fiscal de 25 %.
  • Epargne à long terme : le montant que vous pouvez épargner avec un avantage fiscal dépend de votre revenu professionnel net imposable. Pour 2017, le maximum est de 2310 euros. Ce montant vous offre un avantage fiscal de maximum 693 euros.

 

Quatrième pilier

Dans le cadre du quatrième pilier, vous épargnez sans avantage fiscal. Via des comptes d’épargne, des fonds de placement, des produits d’assurance ou d’autres solutions. L’immobilier est également une possibilité.

​Pouvoir piquer une petite tête rafraîchissante dans la piscine par une chaude journée d’été est toujours agréable. Pour votre sécurité et celle de vos enfants, vous trouverez ici cinq conseils pour pouvoir profiter tout l’été de votre piscine.

 

1. Disposez un kit de sécurité à proximité de la piscine

Cela veut dire : une bouée (ou une perche), une trousse de secours et un GSM. Achetez une bouée avec une corde (comme dans les piscines publiques). Si quelqu’un risque de se noyer, il pourra alors s’accrocher à la bouée pendant que vous le ramènerai au bord de la piscine avec la corde.

 

2. Investissez dans la sécurité

En Belgique, rien ne vous oblige à sécuriser votre piscine. Mais ce sera assurément plus sûr si vous le faites. Même si vous n’avez pas d’enfants ou de chien. Pour sécuriser votre piscine, vous pouvez procéder comme suit :

  • alarme pour piscine,
  • clôture,
  • couverture en dur ou volet roulant (automatique ou non).

La clôture doit faire au moins 1,20 m de haut, ne pas offrir de prise pour pouvoir grimper dessus et avoir une porte qu’un enfant ne peut pas ouvrir facilement.

 

3. Soyez prévoyant

​Si vous laissez des jeunes enfants ou des nageurs inexpérimentés plonger dans votre piscine, veillez à tout avoir à portée de main pour pouvoir rester tout le temps dans les parages : crème solaire, casquette, eau, serviettes de bain, GSM, …

Vous devez quand même vous éloigner un instant de la piscine ? Pensez alors à un plan B : une caméra sans fil fixée sur la piscine vous permettra par exemple de tout suivre sur votre smartphone.

 

4. La meilleure protection : un adulte qui surveille

Brassards, bouées et gilets de sauvetage donneront certes un sentiment de sécurité, mais un adulte à proximité reste la meilleure protection.

  • Désignez UN adulte pour surveiller les enfants quand ils jouent autour de la piscine.
  • Tenez les jeunes enfants et nageurs inexpérimentés à l’œil et veillez à pouvoir intervenir facilement en cas de problème. Vous pourrez ainsi souvent éviter le pire.

Un moment d’inattention reste possible. Augmentez dès lors la sécurité avec une alarme qui se déclenchera si quelqu’un tombe dans l’eau ou entre dans la zone à risque. Un bracelet contre la noyade est aussi possible.

 

5. Rangez les jouets après chaque moment de détente dans la piscine

Envie de nager ? Retirez tous les objets (gonflables) de la piscine. Les enfants seront ainsi moins tentés de replonger alors qu’il y a déjà quelqu’un dans l’eau. Refermez la piscine avec une bâche si vous en avez une ou retirez l’échelle.

Parlez des dangers de la piscine avec les enfants. Ils comprendront alors mieux pourquoi ils doivent faire attention et se surveilleront mutuellement.

 

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​Imaginez, vous attendez un deuxième enfant et souhaitez dès lors aménager deux pièces dans votre grenier.  Cela aura inévitablement un impact sur la valeur de votre habitation.  Vous devez dès lors en informer votre assureur incendie.

Si vous souscrivez une assurance incendie, le montant assuré pour le bâtiment sera calculé sur la base de la valeur de reconstruction à neuf de votre habitation.

Si vous faites des travaux de transformation qui ont pour effet de modifier la valeur de votre habitation, vous devrez alors en informer votre assureur.  Si vous ne le faites pas, vous risquerez d’être sous-assuré et courrez le risque, en cas de sinistre, de n’être indemnisé que pour une partie des dommages, sur base de la règle proportionnelle.

 

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