Une étude de la Vlerick Business School montre que les travailleurs surestiment l’indemnité de la sécurité sociale en cas d’incapacité de travail. D’autre part, ils sont persuadés qu’ils ne pourront pas maintenir leur niveau de vie s’il devait leur arriver quelque chose.

Les travailleurs surestiment l’intervention de la sécurité sociale

Les personnes qui ont déjà vécu une période prolongée d’incapacité de travail ne connaissent que trop bien le problème de la perte de revenus. Le premier mois, l’employeur verse généralement encore l’intégralité du salaire. Sauf en cas d’accident du travail, l’indemnité versée par la sécurité sociale retombe toutefois déjà à 60 % du salaire brut dès le deuxième mois.

L’enquête menée par la Vlerick[1] montre que pas moins que 2 travailleurs sur 3 pensent que cette allocation est plus élevée. Rares sont ceux qui savent que leur salaire mensuel brut est plafonné à 3 633 EUR pour le calcul de l’indemnité. Tout ce qui dépasse ce plafond n’est pas pris en considération. La perte de revenus des personnes en incapacité de travail est donc d’autant plus grande que le salaire est élevé.

L’incapacité de travail menace le niveau de vie

L’enquête montre pourtant que les travailleurs ont parfaitement conscience du risque d’incapacité de travail. Pas moins de 60 % des personnes interrogées s’attendent à devoir traverser une période d’incapacité de travail à un moment ou un autre de leur carrière.

Par ailleurs, 8 personnes sur 10 estiment que la seule indemnité légale ne suffirait pas à conserver leur niveau de vie actuel.

1 sur 3 redoute même de devoir faire face à des problèmes financiers. Ce sont plus particulièrement les travailleurs dont le salaire est inférieur à 3 633 EUR qui s’inquiètent des problèmes financiers que pourrait entraîner une incapacité de travail.

Quel est le rôle de l’employeur ?

Selon l’étude, les travailleurs se tournent vers leur employeur pour les protéger contre la perte de revenus en cas d’incapacité de travail. L’assurance revenu garanti liée à l’activité professionnelle est dès lors un avantage très apprécié. Plus de 90 % des travailleurs souhaiteraient que leur employeur l’intègre dans leur package salarial. Les travailleurs dont le salaire est inférieur à la moyenne belge apprécient plus particulièrement cette assurance, probablement parce qu’ils ont moins de réserves pour faire face à d’éventuels soucis financiers.

Les employeurs qui veulent se démarquer ont donc une opportunité à saisir. À peine 18 % des salariés du secteur privé disposent d’une assurance revenu garanti dans leur package salarial. Les travailleurs sont en tous cas demandeurs. S’ils pouvaient répartir eux-mêmes le budget de leurs avantages extralégaux, 94 % d’entre eux en utiliseraient une partie pour une assurance revenu garanti.

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[1] Enquête en ligne menée du 7 au 26 septembre 2018 pour le compte de la Vlerick Business School et d’AG Insurance, 1984 répondants. Partenaires médias : La Libre Belgique et De Standaard