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1️⃣ Puis-je travailler après ma pension?

Les pensionnés belges peuvent continuer à travailler tout en percevant une pension. Le nombre d’heures de travail n’est pas limité.

C’est le montant de la rémunération qui est pris en compte, pas le nombre d’heures. Seul le travail associatif est soumis à un nombre d’heures maximum.
Dans le secteur culturel, le maximum est de 300 heures par an et de 100 heures par trimestre. Dans le secteur sportif, c’est 450 heures par an, et 150 heures par trimestre. Durant les mois d’été,
vous pouvez travailler 190 heures dans le secteur culturel et 285 heures dans le secteur sportif.

2️⃣ Combien cela peut me rapporter?

Il n’y a pas de limite au montant de la rémunération que vous pouvez gagner en tant que pensionné si, au moment de votre pension, vous avez 65 ans ou plus, ou 45 années de carrière.

Dans ce cas, vous devez mentionner vos revenus professionnels dans votre déclaration fiscale. Vous ne devez pas en informer le Service des Pensions.

Les choses sont différentes pour les personnes qui bénéficient d’une prépension. Elles doivent limiter leurs revenus professionnels en dessous d’un certain montant si elles veulent continuer
à percevoir leur pension. Dans le cas contraire, leur pension est diminuée, voire totalement suspendue.

Quels sont les montants ?

Vous trouverez les conditions ainsi que les montants maximums sur www.sfpd.fgov.be/fr/montant-de-la-pension/travailler .

Le pourcentage exact retenu en cas de dépassement du revenu maximum varie en fonction du statut du pensionné (salarié, indépendant, fonctionnaire, etc.) et du type de pension (pension de retraite, pension de survie, etc.).
En 2023, vous pouvez recevoir en tant que bénévole des indemnités de défraiement de maximum 40,67 euros par jour et de maximum 1 626,77 euros par an (source : okra.be). Si les indemnités se situent en dessous de ces montants, vous ne devez pas les mentionner dans votre déclaration fiscale.

3️⃣ Puis-je exercer un flexi-job en tant que pensionné?

Bien sûr. À condition de respecter ces conditions :

– Vous devez avoir 65 ans ou plus au moment où vous commencez à exercer votre flexi-job.

– Si vous n’avez pas encore 65 ans, vous ne pouvez commencer à exercer un flexi-job que si vous étiez déjà pensionné à la fin du deuxième trimestre précédant le trimestre d’occupation.

Concrètement, si vous souhaitez commencer à exercer un flexi-job le 1er janvier, vous devez avoir été pensionné avant le 1er octobre de l’année précédente. Vous devez donc être pensionné depuis un trimestre complet(3 mois).

Les personnes qui exercent un flexi job ne paient ni impôt ni cotisations sociales sur ce revenu complémentaire.
Le salaire brut est donc égal au salaire net. Le minimum légal s’élève à 11,81 euros par heure. Vous ne risquez pas de tomber dans une tranche d’imposition plus élevée, étant donné que les rémunérations d’un flexi-job ne doivent pas être mentionnées dans la déclaration fiscale.
Vous n’êtes pas certain d’être autorisé à exercer un flexi-job ? Contactez dans ce cas les services de l’ONSS. Sur la base de vos données personnelles, ils pourront vérifier si vous répondez aux conditions. Appelez le 02/509 59 59 ou envoyez un e-mail à l’adresse contact@onss.fgov.be

 

Source: Vision Aquilae - Tous droits réservés

Vous êtes ouvrier, employé ou fonctionnaire ?

Si vous êtes un employé ou un fonctionnaire contractuel, alors votre employeur va vous payer la totalité de votre salaire le premier mois de votre congé maladie.

Les ouvriers aussi reçoivent de leur employeur un salaire garanti, mais pas de 100%. Ils reçoivent un salaire un peu moins élevé qu’habituellement.

Il y a aussi les fonctionnaires statutaires comme les professeurs nommés qui ont leur propre arrangement. Ils perçoivent en général plus longtemps la totalité de leur salaire.

Pour les autres salariés les soucis commencent donc à partir du 4ème ou du 7ème  mois de congé maladie.

A ce moment-là ils ne reçoivent plus que 60% de leur salaire habituel, une pilule qui est dure à avaler. Qui plus est, le montant est plafonné car il est calculé sur base d’un salaire mensuel maximum plafonné. Si le salaire du travailleur est plus élevé il ne recevra pas plus de 60% des 3.700€ bruts prévus.

Car 60% de ce salaire plafonné revient presque à moins de 2.300€ bruts. Ceci est donc le montant maximum qui sera versé au salarié.
Et si le salaire est inférieur au plafond, les allocations payées seront évidemment moins élevées. Il s’agit d’un montant brut et une bonne partie sera encore diminuée par les impôts.

Après une année de congé maladie, vos indemnités diminueront encore plus, jusqu’à 40% du salaire en fonction de votre situation familiale (65% si vous avez charge de famille, 55% si vous êtes isolé et 40% si vous êtes cohabitant). Et ici aussi le salaire est limité à 3.700€ bruts. Ce qui donnerait un montant minimal de 1.480€ bruts.

 

Vous n’êtes pas salarié mais indépendant ?

Alors mieux vaut ne pas tomber malade ! Car vous recevrez seulement de la mutualité une indemnité fixé par jour qui revient à environ… 950€ bruts par mois avec un statut de cohabitant.  Alors que vos frais fixes restent dus et inchangés.

Pour ce calcul il n’est nullement tenu compte de votre salaire et le montant sera (un peu) majoré si vous avez des personnes à charge. Peu importe donc que vous ayez gagné 10.000€ par mois ou 1.500€ avant d’être en incapacité.

Face à ce danger il existe une solution mais que vous devrez financer vous-même : le revenu garanti. Il prévient les problèmes financiers si vous êtes en incapacité de travail.

Une option à envisager impérativement, surtout en tant qu’indépendant. Mais aussi si comme beaucoup de Belges vous gagnez plus que le salaire plafonné de 3.700€ bruts ou que vous avez beaucoup de frais fixes (emprunts, financement, études supérieures à payer, …). Tout dépend donc de votre situation personnelle.

 

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Avec 16.165 nouveaux prêts hypothécaires, février 2023 représente un nouveau triste record depuis 2007, année où la Centrale des crédits aux particuliers a commencé à en collecter les données. Le précédent plancher datait de janvier 2023.

Depuis le début de l’année 2023, seuls 32.600 prêts hypothécaires ont été signés, soit la moitié de la moyenne des cinq dernières années.

Le faible nombre d’ouvertures de crédit est un signe supplémentaire du refroidissement du marché immobilier qui n’est pas aidé par l’augmentation des taux d’intérêt.

La Fédération des notaires avait déjà récemment annoncé l’essoufflement de ce marché. Au quatrième trimestre de 2022, les prix des logements ont reculé légèrement par rapport aux trois trimestres précédents. L’an dernier, le nombre de transactions a baissé de plus de 7% au second semestre.

Les primes ne sont déductibles dans le chef de votre société que si elles respectent la règle dite des 80%.

En fonction de différents critères relatifs à votre situation personnelle, la somme de toutes vos pensions, convertie en rente, ne peut dépasser 80% de votre rémunération régulière annuelle brute. Ceci est la description théorique.

Comment cela se passe-t-il en pratique ? Mise en place il y a déjà 40 ans, elle est définie par les paramètres suivants :

  • Rémunération brute, octroyée de manière régulière (donc pas les tantièmes car non réguliers), les avantages de toute nature sont pris en compte (cotisations sociales payées par la société, gsm, internet, chauffage, électricité, voiture de société, …) il est préférable d’attribuer l’avantage sur base mensuelle si possible.
    • ​Conseil : regardez sur votre dernière déclaration d’impôt via taxonweb.be, vous trouverez à la case 14/2400.
  • Estimation de la pension légale (de manière forfaitaire, vous ne devez pas la calculer)
  • Début de carrière au sein de votre société, en général il s’agit de la date de constitution de celle-ci.
  • Début de votre carrière professionnelle, vous pouvez prendre en compte un maximum de 10 années prestées avant le début de votre activité au sein de votre société actuelle pour le calcul de la règle des 80%.
  • Vous êtes marié ou cohabitant légal, vous pourrez dès lors constituer un capital pension plus important qu’un célibataire (indépendamment du fait que votre partenaire travaille ou non)
  • Capitaux de pension déjà constitués dans le cadre de votre activité professionnelle
    • Pension Libre Complémentaire pour Indépendants (PLCI)
    • Avantages INAMI pour professions médicales
    • Toutes les autres assurances groupe, assurances dirigeant d’entreprise, engagements individuel de pension, provisions de pension interne qui vous attribuent un capital pension

Le calcul de la règle des 80 % est un travail de spécialiste.

C’est notre métier de vous informer comme il se doit sur le capital de pension que vous pouvez vous constituer de manière fiscalement avantageuse et sur le meilleur moyen pour ce faire.

En plus des augmentations des coûts de l’énergie déjà subies par les ménages et liées à la situation géopolitique très instable, il faudra vraisemblablement aussi compter sur une augmentation des primes d’assurance auto en 2022. Comme une énième mauvaise nouvelle. Voici pourquoi.

Alors que depuis 2015, l’augmentation des primes d’assurance auto avait été relativement peu importante (environ 2,5%), on envisage en 2022 une hausse entre 3,5 et 4%, et ce, malgré une fréquence de sinistres qui avait baissé de près de 20% en 2020 suite aux confinements.

Ce n’est donc pas dans le volume de sinistres qu’il faut trouver l’explication de l’augmentation, mais bien dans le coût des réparations. En effet, ceux-ci ont augmenté en moyenne de 6% ces derniers mois, alourdissant la charge des assureurs.

Plus généralement, le marché automobile connait actuellement une des plus graves crises de son existence. Depuis 2020, la pénurie de semi-conducteurs avait ralenti les chaînes de production de nombreux constructeurs. Et ceux, tels le groupe BMW, qui n’avaient pas été trop impactés par ce problème voient depuis fin février la plupart de leurs usines s’arrêter. La raison? Un problème d’acheminement des faisceaux électriques qui équipent les véhicules, et qui étaient habituellement produits en Ukraine.

Il en résulte des délais de livraison anormalement longs pour les véhicules neufs (de 6 à 18 mois entre la commande et la livraison!) et un marché de l’occasion où l’offre ne parvient à suivre la forte demande, et où les prix ont du coup augmenté jusqu’à 25% en un an!

Vous l’aurez compris, rien n’est simple pour le moment et l’accumulation de plusieurs facteurs a parfois des conséquences inattendues. Le fameux effet papillon…