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Le cancer est un fléau qui touche de trop nombreuses personnes, mais qui peut, heureusement, être soigné dans la plupart des cas.
Jusqu’il y a peu, les malades qui étaient en rémission et qui avaient réussi à battre le crabe subissaient toutefois une double peine.
En effet, la majorité des assureurs refusaient de les assurer en décès ou en revenu garanti, ce qui pouvait rendre l’accès à la propriété (et à son financement) impossible, et la pratique d’une activité d’indépendant délicate.

Mais bonne nouvelle, si le droit à l’oubli pour la couverture décès était déjà une réalité depuis quelques années, le 1er janvier 2022, les assureurs ont définitivement dû abandonner la prise en compte d’une pathologie cancéreuse pour refuser une demande d’assurance revenu garanti. Un code de bonne conduite contraignant pour les entreprises membres de l’union professionnelle des entreprises d’assurances, Assuralia, est entré en vigueur à cette date.

Les conditions de ce « droit à l’oubli » sont clairement définies. Un délai de 10 ans devra s’être écoulé depuis la fin du traitement réussi sans qu’un traitement complémentaire ne soit nécessaire. La seule exception concerne un traitement du type d’hormonothérapie préventive qui peut avoir été suivi pendant la période de 10 ans. En outre, aucune rechute ne peut avoir eu lieu pendant cette période de 10 ans, et le candidat-assuré ne peut pas avoir été en incapacité de travail pendant ces 10 ans à la suite de sa pathologie cancéreuse.